La place de l’échec dans le processus créatif
Je ne vais pas te mentir, l’échec fait partie du processus créatif.
Il est commun de parler du processus créatif comme un cycle avec plusieurs phases :
- C’est génial
- C’est difficile
- C’est nul
- Je suis nul/le
- Ça pourrait aller
- C’est génial
Les phases 3 et 4, ce sont celles que nous jugeons être des « échecs ».
J’ai d’ailleurs abordé avec Marie Guibouin le sujet de la bascule qui se fait entre le moment où une création est e, plein bazar et le moment où elle prend forme. C’est le moment magique de la création ! Le « eurêka » !
L’expérimentation de l’échec est parfois douloureuse
L’enchainement des phases semble parfois évident et est complètement normal.
Sauf qu’au moment où tu fais l’expérience d’un échec, ça ne semble pas si normal que ça.
J’en fais en ce moment même l’expérience. Et je me sens plutôt comme ça.
Étouffée. Écrasée. Submergée. Accablée.
Pour créer, il faut savoir échouer
Si nous cherchons à créer, alors…
Autorisons-nous à échouer !
C’est le thème d’une des vidéos que j’ai tournées pour ma chaine YouTube.
Pour créer il faut aussi savoir bien vivre ses échecs
Et plutôt que de s’enfoncer dans nos échecs…
- Vivons-les pleinement.
- Acceptons nos erreurs.
- Acceptons la part de réussite dans cet échec. Il n’est jamais total !
- Tirons-en les leçons.
Surtout, ayons conscience que l’échec fait partie d’un processus d’apprentissage et d’action.
Que le but soit purement créatif ou non, l’échec n’est qu’une vue de l’esprit. C’est un jugement sur une situation qui nous semble a priori négative.
C’est l’exercice que je suis en train de faire. Et c’est loin d’être facile. Comme remuer un passé douloureux.
Pourtant c’est nécessaire.
Et il en émergera de nouvelles choses. C’est certain.
En attendant, je ne peux garantir la régularité des article à venir. Je prends une pause.
Isabelle,
Expérimentatrice enthousiaste des arts visuels.
Créatrice & Illustratrice
Mais pas que.